Invité de l’émission « The ou Café », Marc-Olivier Fogiel en promotion pour son livre est revenu sur le tsunami qui a frappé la Thaïlande en décembre 2004.
La voix brisée, les yeux embués, il s’est confié à Catherine Ceylac dans Thé ou café sur le drame qu’il a vécu alors qu’il était à Khao Lak le 26 décembre 2004 lors du tsunami.
« J’ai appris qu’il fallait se recentrer sur l’essentiel, si je peux résumer », a-t-il confié. « C’est impossible, pour moi, de parler de ce que j’ai vu là-bas. » … « J’ai essayé de le faire en analyse »
« J’ai été aidé par ce qu’on appelle la cellule de déchoquage, qui porte bien son nom, parce qu’elle vous remue », explique-t-il dans un extrait à découvrir en vidéo.
Et de conclure, des larmes dans la voix: « J’ai fait des choses là-bas que je n’aurais pas dû faire parce que je n’étais pas capable de les assumer après coup. On est porté par une espèce de nécessité vitale, en pensant qu’on est à la hauteur parce qu’on est rescapé, qu’on a la chance d’être rescapé, et qu’on est quasiment les seuls rescapés. Et finalement, il y a des gens dont c’est le métier d’aller aider les sinistrés et je n’aurais pas dû. Je ne regrette rien, mais je ne sais pas en parler aujourd’hui et je ne saurai pas en parler. »
Voir l’entretien complet sur le site de France 2