
Les relations entre le Cambodge et les États-Unis sont tendues, sans ambassadeur américain à Phnom Penh, reflétant un fossé diplomatique. Le rapprochement du Cambodge avec Pékin, notamment via la base navale de Ream, et les scandales (passés sous silence) liés aux droits humains aggravent la méfiance mutuelle.
Les relations entre le Cambodge et les États-Unis demeurent tendues, principalement en raison de divergences sur les droits humains, la démocratie et l’influence croissante de la Chine dans la région. Les États-Unis critiquent régulièrement le gouvernement cambodgien, dirigé par Hun Manet depuis 2023, pour la répression de l’opposition politique, la restriction des libertés médiatiques et l’absence de pluralisme lors des élections de 2018 et 2023. Ces préoccupations ont conduit à des mesures concrètes, comme l’embargo sur les ventes d’armes imposé en 2021, motivé par des soupçons d’accès militaire chinois à la base navale de Ream.
De plus, l’augmentation de 36 % des taxes sur les exportations cambodgiennes vers les États-Unis à partir d’août 2025 (qui s’applique également à la Thaïlande) reflète une volonté de pression économique. Cette méfiance mutuelle, exacerbée par l’alignement stratégique du Cambodge avec la Chine, limite les perspectives de coopération approfondie, malgré des initiatives comme le partenariat Mékong–États-Unis.
L’absence d’un ambassadeur américain à Phnom Penh accentue ces tensions et illustre le refroidissement des relations diplomatiques. Depuis le départ du dernier ambassadeur, aucun remplaçant n’a été nommé, ce qui reflète les priorités changeantes des États-Unis et leur réticence à maintenir une présence diplomatique de haut niveau dans un pays perçu comme de plus en plus aligné sur Pékin.
Cette vacance, inhabituelle dans les relations bilatérales, complique la communication directe et la résolution des différends, notamment sur des questions sensibles. Bien que le Cambodge maintiennent quand même dans la tradition asiatique un minimum de relations avec les USA, la pauvre « chargé d’affaire », Bridget Walker, nommée par accident, apparaît systématiquement reçue sans drapeau, le sourire de façade, comme perdue dans un monde inconnu et revanchard.
Cela ne semble pas être l’avis de l’ancien rédacteur de « The Nation », pour qui les Américains auraient bien orchestré toute cette affaire.
sources & Z.S