Humilié, un policier de Bangkok abat un Français dans le quartier de Nana

La scène du crime / Photo : MgrOnline

Un officier de police de Bangkok a été arrêté mercredi après avoir abattu un Français dans le quartier populaire de Nana à Bangkok.

Le major Kantapong Huadsri, 49 ans, chef de groupe au poste de police de Lumpini, a été démis de ses fonctions après que la police eut déclaré qu’il avait été filmé par une caméra de sécurité tirant sur D. A-K., âgé de 41 ans, près de la station de BTS « Nana » ce matin.

Le français a été touché à la poitrine et à la hanche à l’intérieur du « Trendy Office and Plaza » dans le Soi Sukhumvit 13. Il est décédé sur place.

Une amie de la victime a déclaré à la police qu’il avait eu une altercation avec Kantapong dans un bar voisin. Elle a ajouté que Kantapong était contrarié par le fait qu’il avait perdu la bagarre. Il a suivi la victime dans l’immeuble et l’a abattu devant un stand de la chaîne Dunkin Donuts.

S’adressant aux journalistes, le major général Surachate Hakparn «Big Joke», a déclaré que Kantapong a avoué avoir tiré sur D.A.K. de colère après cette altercation en présence d’une femme qu’ils convoitaient. Il a ajouté que le policier avait déjà été reconnu coupable d’une fusillade il y a six ans.

Selon le commandant de la police de Bangkok, Kantapong aurait tué un chauffeur de taxi dans une affaire liée au trafic de stupéfiants en 2012. Jugé le policier avait été reconnu en légitime-défense car le chauffeur avait tenté de le renverser avec sa voiture.

Le chef de la police de Thailande / Photo : Khaosod

Surachate a déclaré que la famille de la victime du français avait été informée, ajoutant que l’homme abattu avait déménagé en Thaïlande pour chercher un emploi au cours de l’année écoulée.

Le major-général Mongkol Warunno de la division de police métropolitaine 5 a déclaré que la partie à l’origine de l’altercation était une serveuse d’un bar à laquelle Kantapong avait laissé son arme pendant qu’il buvait.

Il est accusé de « meurtre avec préméditation » et « de port d’armes à feu en public sans raison ».

Note : Article édité a la demande de la famille de la victime.

Sources : Khaosod, MgrOnline

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