Le rapport d’enquête toxicologique effectué lors de l’autopsie lors de la mort du touriste britannique sur l’ile de Koh Phangan a été jugée « moyenâgeux » par un médecin légiste Anglais.
Le médecin légiste Alan Craze, basé dans le Sussex, a émis cette critique contre l’enquête relative au décès d’Andrew Apperley, dont le corps a été retrouvé sur l’ile de Koh Phangan.
L’officier thaïlandais chargé de l’enquête, Suteep Chadakan, avait expliqué que M. Apperley était mort asphyxié des suites d’une noyade.
Mais selon le médecin légiste, la cause du décès reste incertaine du fait du manque d’informations qui lui ont été transmises.
Le touriste britannique avait été porté-disparu lorsqu’il n’etait pas retourné à son hôtel après une Full Moon party en Février dernier. Son corps avait été retrouvé quatre jours plus tard.
Lors de l’audience à Eastbourne, M. Craze a également déclaré que le rapport de toxicologie effectué par les autorités thaïlandaises était « moyenâgeux ».
« Du fait de l’état de décomposition avancé du corps au moment de l’examen par les pathologistes britanniques, ceux-ci furent incapables de trouver une cause claire du décès », a-t-il rapporté à la cour.
Dans une déclaration lue par M. Craze, le capitaine de police Suteep Chadakan a déclaré que l’examen post mortem ne comportait aucun signe de traumatisme physique ou de blessure extérieure liée à une quelconque lutte.
Il a relaté que M. Apperley, âgé de 38 ans, « était sous l’emprise de l’alcool et d’autres substances et est devenu inconscient », s’étant ensuite « dirigé vers la mer, là où les rochers menaient vers les eaux profondes avant de se noyer ».
La famille de la victime avait précédemment déclaré à la BBC qu’ils poussaient les autorités thaïlandaises à enquêter davantage, suspectant un coup monté.
Les membres de sa famille avaient en effet trouvé des messages sur son téléphone datant du 13 février, suggérant qu’il se sentait en danger, ont-ils déclaré.
M. Apperley, qui a grandi dans le Gloucestershire et était père d’une jeune fille, séjournait dans un hôtel de l’ile de Koh Samui, d’où il avait pris un bateau pour se rendre à la « Full Moon Party » de Koh Phangan.
M. Craze a soumis un verdict « ouvert » sur la cause de son décès.