
Le cessez-le-feu n’aura été que de courte durée, les combats ont repris mardi soir sur plusieurs points de la frontière, pour le moment seules des armes légères semblent être utilisées. Plus tôt dans la journée, la Thaïlande a pris le contrôle d’un des temples contestés.
Dans la journée, des soldats thaïlandais ont verrouiller le complexe du temple de « Ta Muean Thom » contesté par les deux pays avec des barbelés, bloquant complètement l’accès depuis le côté cambodgien.
Plus tard dans la soirée, la Thaïlande a accusé le Cambodge d’avoir violé un accord de cessez-le-feu en ouvrant deux fronts à Chong An Ma et Phu Makheua, selon l’Armée thaïlandaise. Des soldats cambodgiens ont utilisé des armes légères et des grenades, provoquant des affrontements signalés peu avant 21h à Chong An Ma. Les forces thaïlandaises ont riposté face à une tentative cambodgienne de s’emparer de cette zone. Le colonel Ritcha Suksuwanon, porte-parole adjoint de l’Armée royale thaïlandaise, a confirmé que des heurts ont eu lieu dans ces deux secteurs.
Dans la région de la 2e Armée, l’unité de sécurité de la Force Suranaree a rapporté un renforcement significatif des troupes cambodgiennes vers Wat Kaeo, Wat Ai et Ta Maria. Les forces thaïlandaises ont reçu l’ordre de se tenir prêtes, de rejoindre les bunkers et de se préparer à d’éventuels affrontements, alors que les soldats cambodgiens tentent d’avancer vers la zone du temple de Don Tual. Par ailleurs, des combats ont également été signalés à Chong Bok, où des tirs d’armes légères et des grenades ont visé une base thaïlandaise.
En réponse à l’escalade, l’Armée royale thaïlandaise maintient ses unités en alerte maximale, prêtes à défendre leurs positions face aux incursions cambodgiennes. Les tensions dans la région restent vives, les deux parties s’accusant mutuellement de provoquer ces nouveaux affrontements.
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