
Keo Remy, président de la Commission cambodgienne des droits humains (!), a déposé une plainte auprès du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, Volker Turk, en Suisse, demandant son intervention urgente concernant la détention illégale par l’armée thaïlandaise de 20 soldats cambodgiens et le rapatriement de seulement une partie d’entre eux.
Keo Remy a déclaré qu’à la suite d’un cessez-le-feu convenu entre le Cambodge et la Thaïlande après de récents affrontements armés près du temple de Preah Vihear et des zones frontalières adjacentes, les forces thaïlandaises ont illégalement détenu 20 soldats cambodgiens en bonne santé et pleinement opérationnels sous de faux prétextes.
Il a indiqué que cet incident, survenu pendant que le cessez-le-feu était en vigueur, constituait une grave violation de la confiance et enfreignait le droit international relatif aux conflits armés.
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Keo a aussi indiqué que l’armée thaïlandaise n’avait rapatrié que deux des 20 soldats cambodgiens capturés, et que ceux-ci se sont révélés être atteints physiquement et mentalement.
« Nous exhortons le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains (OHCHR) à agir de toute urgence sur cette question et à soutenir le Cambodge pour traduire en justice les responsables de ces violations » … « Nous demandons votre coopération pour faire respecter les principes des droits humains, le droit international humanitaire et la justice pour les victimes de ces actes illégaux », a déclaré Keo Remy.
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