
L’Office de la politique des entreprises publiques (SPOE) a rejeté les plans d’étude pour les terminaux de croisière de Koh Samui et Pattaya, exigeant des évaluations d’impact environnemental et sanitaire (EHIA) avant de poursuivre.
Le gouvernement thaïlandais a ordonné un retour à la case départ pour les projets de terminaux de croisière à Koh Samui et Pattaya, après que l’Office de la politique des entreprises publiques (SPOE) a rejeté les plans d’étude initiaux, exigeant des évaluations d’impact environnemental et sanitaire (EHIA). Cette décision retarde significantly les projets, qui visaient à positionner la Thaïlande comme un hub touristique maritime.
Le directeur général de l’Administration maritime, Kritphet Chaiyu, a déclaré à Thansettakij que l’étude EHIA pour Koh Samui, située dans la province de Surat Thani, commencera fin 2025 avec un budget de 5 millions de THB, avec une finalisation prévue début 2027. Le projet, d’un investissement total de 6,415 millions de THB, dont 406 millions via un partenariat public-privé (PPP) sur 30 ans, inclut un terminal de 7,200 m² capable d’accueillir 1,200 passagers par heure, deux croisières simultanément (4,000 et 2,500 passagers), 80 yachts et 6 ferries. La construction, prévue pour débuter en 2029 après un appel d’offres PPP, devrait s’achever en 2032.
Pour Pattaya, dans la province de Chonburi, l’étude EHIA suivra celle de Samui, avec l’objectif de faire de Pattaya un port d’attache (home port). Le site, situé au cap Bali Hai, nécessitera principalement des expropriations maritimes, minimisant l’impact sur les résidents. Actuellement, le port de Laem Chabang dessert les passagers, mais les autorités ambitionnent d’étendre les capacités avec ce nouveau terminal.
Des entreprises étrangères et locales manifestent déjà leur intérêt, mais le projet dépend de l’approbation finale du gouvernement, prévue pas avant début 2027 pour Samui. Cette démarche reflète la volonté du gouvernement de garantir des investissements durables et respectueux de l’environnement, tout en soulignant les défis logistiques et réglementaires à surmonter.
Soyez le premier à commenter