
Un soldat thaïlandais a perdu son pied droit après avoir marché sur une mine antipersonnel près de la frontière avec le Cambodge, marquant le sixième incident depuis le début des tensions en juillet.
Mercredi après-midi, un soldat thaïlandais, le soldat de première classe Adisorn Pomklang du 1er Bataillon du 23e Régiment d’Infanterie, a perdu son pied droit après avoir marché sur une mine antipersonnel près de la colline 350, à proximité des ruines du temple Ta Kwai et de la frontière avec le Cambodge, dans la province de Surin. L’explosion, survenue vers 15h45, a provoqué une amputation traumatique de la partie inférieure de sa jambe droite. Les forces de sécurité sur place ont rapidement porté secours et transporté le soldat à l’hôpital pour des soins d’urgence, tandis qu’une enquête a été lancée pour déterminer l’origine de la mine.
Ce incident est le sixième depuis le début du conflit frontalier en juillet, la Thaïlande accusant à plusieurs reprises le Cambodge de poser des mines antipersonnel sur son territoire, en violation des traités internationaux et de l’accord de cessez-le-feu bilatéral signé à Kuala Lumpur. L’armée thaïlandaise a réaffirmé son intention d’exercer son droit à la légitime défense si ces actions persistent. Un communiqué du ministère de la Défense sur Facebook a souligné que ces mines, de type PMN-2 (fabrication russe) en “bon état”, constituent une violation de l’accord de cessez-le-feu et du Traité d’Ottawa, ainsi que du droit humanitaire international.
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