Raid policier à Koh Phangan contre un vaste réseau russe de location de véhicules

Les autorités de Koh Phangan intensifient leur répression contre les entreprises en prête-nom gérées par des étrangers, avec une opération récente visant le plus grand réseau de location de véhicules dirigé par des Russes. Des véhicules ont été saisis et des passeports confisqués après des plaintes de plusieurs touristes.

Le 21 octobre, la police touristique de Koh Phangan, en coordination avec des officiels administratifs locaux, le poste de police de Koh Phangan, la police provinciale de Surat Thani et des agents d’immigration, a inspecté l’entreprise de location de voitures et d’hébergement « Center Point » dans le village 1, sous-district de Koh Phangan.

Le raid a révélé un Thaïlandais gérant les opérations, un Russe s’occupant du service client, trois Birmans travaillant comme mécaniciens et deux Birmane comme femmes de ménage.

Les autorités ont découvert 87 passeports gardé en caution pour les locations des véhicules, ainsi que 20 voitures et 400 scooters. Les premières conclusions suggèrent des liens possibles avec plusieurs cas de vol de scooters dans la zone, un Birman détenu ayant admis avoir acheté des scooters auprès d’amis birmans pour seulement quelques milliers de bahts.

Au-delà de la location non autorisée, les enquêteurs ont trouvé que l’entreprise gérait aussi un service d’hébergement et un atelier de réparation automobile sans licence. L’entreprise comptait deux actionnaires : un Thaïlandais qui a admis n’avoir aucun investissement réel et ne travailler que sur place comme employé, et un Russe résidant à Phuket qui investit dans l’immobilier dans plusieurs zones.

Valery, 39 ans, ressortissant russe, fait face à des charges pour travail au-delà des activités permises ; une Thaïlandaise de 39 ans est inculpée pour exploitation conjointe d’un hôtel sans licence ; trois Birmans âgés de 24, 31 et 45 ans pour travail au-delà des activités permises en tant que mécaniciens ; et deux Birmane âgées de 34 et 39 ans pour non-notification des autorités sur les détails d’emploi dans les délais requis.

Simultanément, les autorités ont inspecté trois autres entreprises détenues illégalement par des étrangers, dont un cabinet d’avocats appartenant à une Thaïlandaise nommée Khemthong, où des documents indiquaient 81 entreprises enregistrées au même adresse, suggérant qu’elle aidait des étrangers à créer des entreprises avec des prêtes-nom.

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