Une vaste enquête à Koh Phangan révèle que plus de 100 entreprises sont enregistrées à une seule adresse, soupçonnées d’utiliser des prête-noms thaïlandais pour contourner la législation, dans un contexte de tensions entre résidents locaux et touristes.
Le 27 octobre 2025, une enquête approfondie menée à Koh Phangan, dans la province de Surat Thani, a mis en lumière un réseau complexe d’entreprises contrôlées par des étrangers via des prête-noms thaïlandais. Khomon Inkhong, vice-président de l’association hôtelière de Phangan, dénonce les agissements perturbateurs de certains touristes étrangers, qui engendrent une concurrence déloyale, et appelle à un renforcement de la législation.
Le chef de la police nationale, Pol Gnrl Kittirat Phanphet, supervise une stratégie en quatre axes : contrôle aux frontières, vérification des visas, arrestation des personnes en séjour irrégulier et opérations coordonnées avec Interpol.
Le directeur du travail, Pichet Thongphand, lance des inspections à l’échelle nationale, visant les étrangers exerçant dans 40 professions réservées aux Thaïlandais (amendes de 5 000 à 50 000 bahts et expulsion) ainsi que leurs employeurs (amendes allant jusqu’à 100 000 bahts et un an de prison).
La région de Surat Thani (notamment les îles de Koh Samui et Koh Phangan) est désignée comme la deuxième zone à risque d’entreprises frauduleuses. L’enquête préliminaire a notamment découvert 256 entreprises liées à cinq actionnaires thaïlandais, dont 100 enregistrées à une même adresse suspecte.
Un projet de villas de luxe, Sithaya Beachfront Villa, et une société comptable, « First Consultants 47 Co., Ltd. », font l’objet d’une enquête pour leurs liens avec des investisseurs israéliens détenant plus de 49 % des parts, en violation de la loi. Le DBD (Department Of Business Developement), dirigé par Poonpong Naiyanapakorn, prépare actuellement des poursuites judiciaires.
Voir aussi : Opérations contre des organisations mafieuses à Koh Phangan et Koh Samui

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