Ce 23 novembre, un événement décrit comme surnaturel, par la presse locale, a secoué le temple de Rat Prakong Tham à Nonthaburi : une aînée déclarée morte à Phitsanulok a repris vie en tapant sur son cercueil, juste avant son incinération.
Vers 17 heures ce 23 novembre 2025, le temple « Rat Prakong Tham », situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bangkok, s’est retrouvé au cœur d’une histoire incroyable. Mme Chathit, 65 ans, clouée au lit depuis plus de deux ans par une invalidité, avait été déclarée décédée à 2 heures du matin la veille, chez elle au village n°9, tambon Ban Dong, district de Chat Tra Kan, province de Phitsanulok.
Son frère, M. Mongkol Sakulku, 57 ans, a obtenu un certificat de décès officiel du chef du village, sans autopsie ni injection de formaldéhyde. Seul, il a placé le corps dans un cercueil et à conduit plus de 600 km jusqu’au temple, pour participer au programme « Dernière maison » – un service gratuit d’incinération pour les plus démunis, géré par le temple depuis plus de 13 ans.
À l’arrivée, alors que le personnel vérifiait le corps sous la toile, des coups répétés ont retenti du cercueil. Panique générale : Mme Chathit respirait encore ! Elle gémissait faiblement, encore faible mais consciente.
Thamnuan Sutthop, 27 ans, employé aux pompes funèbres du temple, raconte : « J’allais ouvrir la toile quand j’ai entendu les coups. À l’ouverture, elle était là, vivante, respirant profondément. On l’a emmenée d’urgence à l’hôpital de Bang Yai. Elle est épuisée mais lucide. »
M. Phairat Chutthup, assistant du temple, ajoute :
« On nous avait signalé une vieille dame de Phitsanulok. À l’ouverture, stupeur totale. Le temple a payé tous les frais médicaux. »
Le supérieur du temple, Phra Kitti Wachirathada, chef du district ecclésiastique de Bang Yai, a mobilisé l’équipe pour l’assistance immédiate.
« C’est un miracle de compassion. La famille est sauve d’un deuil inutile », a-t-il déclaré.
Ce prodige, filmé et partagé sur les réseaux, fait le buzz : plus de 100 000 vues en heures. Le programme « Dernière maison » du temple, qui incinère annuellement plus de 600 corps gratuitement (y compris pour d’autres temples), est salué pour sa générosité, malgré des besoins en cercueils et carburant. Des dons affluent déjà.
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