La police de Pattaya enquête sur deux agressions violentes impliquant des étrangers : un Ukrainien poignardé par une trans philippine et un Pakistanais roué de coups par une bande de motards.
La police de Pattaya examine deux incidents violents survenus à quelques heures d’intervalle, impliquant des ressortissants étrangers, dans la province de Chonburi.
Dispute autour d’un spray anti-moustiques
Le premier a eu lieu vers 7h30 le 1er novembre dans un condominium du Soi South Pattaya 3, district de Bang Lamung. Les agents et secouristes ont découvert Maksym, 37 ans, ressortissant ukrainien, avec deux plaies au thorax gauche.
Il a reçu les premiers soins avant d’être évacué vers un hôpital proche. La police a interpellé Stephen, 38 ans, transgenre philippine, dans une chambre voisine. Elle semblait effondrée et pleurait lors de son arrestation.
Un témoin thaï transgenre a expliqué que la victime et la suspecte s’étaient disputées après que l’Ukrainien eut vaporisé du répulsif anti-moustiques vers Stephen, la mettant en colère. La querelle a dégénéré en bagarre, Stephen saisissant alors des ciseaux pour poignarder Maksym, qui a fui en bas pour demander de l’aide.
Natthapong Kaenakart, 28 ans, vendeur local, a vu la victime arriver ensanglantée à son étal, incapable de s’exprimer clairement. « J’ai vu qu’il saignait et j’ai aussitôt appelé la police », a-t-il déclaré.
La suspecte est maintenue en garde à vue pour interrogatoire, tandis que la victime se remet. Des charges seront déposées une fois les déclarations complètes de tous les protagonistes obtenues.
Agression par une bande de motards
Le second incident s’est produit vers 21h30 le 31 octobre près du Wat Chaimongkol à South Pattaya, en face de l’école Pattaya City School No. 8. Mughal, 28 ans, Pakistanais et DJ dans une discothèque locale, a été encerclé par une dizaine d’hommes à moto.
Alors qu’il quittait un feu rouge, le groupe l’a sommé de s’arrêter. L’un a crié : « Tu cherches les ennuis ? » avant de le frapper. Ils l’ont ensuite roué de coups de pied et lui ont fracassé un casque sur la tête, causant gonflements, bleus et écorchures.
Les assaillants pourraient être motivés par un accrochage mineur deux jours plus tôt : un motard l’avait klaxonné, et Mughal avait répliqué sans que cela n’aille plus loin.
Des riverains ont crié pour les arrêter, mais le groupe a fui à moto. La police analyse les caméras de surveillance pour identifier les suspects. Mughal, apeuré pour ses trajets quotidiens, appelle à une arrestation rapide.
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