Une anglaise arrêtée à Koh Phangan pour l’organisation de cours de « yoga sexuel »

Photo : Naewna

La police touristique thaïlandaise a interpellé une Britannique de 40 ans pour des sessions de « Tantra Yoga » payantes à 400 bahts, considérées comme du travail non autorisé dans un restaurant de l’île.

Le 5 novembre 2025, des journalistes ont appris que le lieutenant de police Winij Boonchit, inspecteur de la Division 5, sous-division 2, division 3 de la police touristique, avait ordonné une inspection dans un restaurant nommé « Ethos » du village 8, sous-district de Koh Phangan, province de Surat Thani, suite à un signalement.

L’informateur avait fourni des captures d’écran d’un compte Facebook promouvant des cours de Tantra Yoga tous les mardis de 16h30 à 18h, au tarif de 400 bahts par participant. La publication décrivait des activités à connotation sexuelle.

Sur place, les policiers ont découvert Mme Maria Shchetinina, ressortissante britannique de 40 ans, présentant un passeport et un permis de travail la désignant comme « Customer Relations Manager » pour une société de gestion immobilière. Elle animait une session pour des étrangers, guidant méditation et poses physiques – dont certains participants assis sur ses genoux – avec explications détaillées.

Conduite au poste pour interrogatoire, Mme Maria a admis organiser et enseigner ces sessions de Tantra Yoga, en tant qu’instructrice collectant 400 bahts par tête et reversant un pourcentage au propriétaire du restaurant. Une session similaire avait eu lieu le 17 octobre 2025 au même endroit, selon Channel 7.

La perquisition a révélé des preuves : 5 tickets d’entrée, 12 flyers pour « Massage Tantrique pour Couples », 1 carnet sur « Sexualité Sacrée en Tantra Yoga », et 1 panneau promotionnel avec photo de Mme Maria et QR code de contact.

Les autorités ont jugé ces activités contraires au Décret sur la gestion de l’emploi des étrangers, car « instructrice de Tantra Yoga » n’apparaît pas sur son permis. Elle est inculpée pour travail hors périmètre autorisé pour étrangers et transférée à la station de police de Koh Phangan pour poursuites.

Le 24 mars 2024, la police de Koh Phangan surveillait déjà des groupes d’étrangers proposant des yogas à contenu sexuel explicite via réseaux sociaux. Une opération avait mené à l’arrestation d’une YouTubeuse polonaise pour des cours similaires de « Tantra Yoga » ou « Sex Yoga » à 400 bahts, avec stages avancés pour couples à 7 440 bahts. Les autorités estiment que ces pratiques ternissent l’image culturelle de l’île.

Maria Shchetinina / Dailymail

Le lieutenant-général Saksira Phueak-arm, commissaire de la police touristique, a ordonné à toutes les unités touristiques des zones clés et provinces voisines d’intensifier les répressions contre les étrangers en activités illégales. Il insiste sur une application stricte pour préserver l’image de la Thaïlande et la confiance des touristes en haute saison et fêtes à venir.

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2 Commentaires

  1. Bonjour,
    L’histoire de la prof de yoga britannique et de ses « cours de sexe tantrigue » est en train de tourner en boucle et c’est du grand n’importe quoi.
    Ce que sont vraiment ses sessions « Tantra Yoga – Sacred Sexuality » :

    Respiration, postures douces, méditation guidée sur l’énergie vitale.
    Tout le monde habillé, zéro contact physique, zéro nudité.
    « Sacred sexuality » = connexion à sa propre force créatrice (shakti), PAS du sexe.
    C’est du tantra classique, comme à Bali ou en Inde. Point.

    Elle a été arrêtée uniquement pour une histoire de catégorie de permis de travail. Pas de plaignant, pas de drogue, pas de scandale sexuel.
    Mais les médias (Thai Examiner en tête) ont titré « sex classes », « tantric sex party » et tout le monde a repris sans vérifier. En Thaïlande, publier ou relayer ça quand c’est faux = diffamation pénale (articles 326-328).
    Peine : jusqu’à 2 ans de prison + 200 000 THB d’amende, pour l’auteur de l’article COMME pour celui qui reposte ou commente. Oui, même toi qui as partagé en rigolant. Y’a déjà des condamnations tous les mois, étrangers inclus.
    Si t’as relayé la version « orgie tantrigue », supprime ou corrige. Les médias qui ont inventé le scandale sexuel et ceux qui l’ont amplifié risquent gros, et toi avec.
    Arrêtons de pourrir la réputation d’une prof sérieuse juste pour des clics.

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