Lundi 24 novembre, une ressortissante britannique a été formellement accusée d’avoir utilisé un prête-nom thaïlandais pour exploiter un bar à filles de Chaweng à Koh Samui, en violation de la loi sur les entreprises étrangères.
Les autorités de Surat Thani ont annoncé l’inculpation d’une femme britannique dans le cadre d’une vaste opération contre les structures utilisant des prête-noms à Koh Samui.
Le bar en question « Sin by Night », situé dans la zone touristique très prisée pour la nightlife de Chaweng, était officiellement détenu par un Thaïlandais, mais les enquêteurs ont établi que Maxine Lisa Chuander, 60 ans, en était la véritable propriétaire et gestionnaire.
L’opération fait suite à des mois de surveillance. Les policiers ont découvert que la suspecte gérait l’établissement via un prete-nom local, percevant les bénéfices tout en contournant les restrictions imposées aux étrangers sur la propriété d’entreprises en Thaïlande. Le bar générait des revenus substantiels grâce à une clientèle touristique internationale. Les enquêteurs ont découvert 17,3 millions de bahts (536 600 €) transférés sur ses comptes personnels..
La femme risque jusqu’à 3 ans de prison et une amende pouvant atteindre 1 million de bahts pour violation de la loi sur les activités commerciales réservées aux Thaïlandais. Elle a été libérée sous caution en attendant son procès.
Cette affaire s’inscrit dans la campagne nationale de répression, particulièrement active dans les zones touristiques comme Koh Samui et Koh Phangan, où des dizaines d’établissements similaires sont actuellement sous la loupe des autorités.
Photo : Google Place
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