La Financial Crimes Commission mauricienne traque un réseau international de drogue dirigé depuis Bangkok par un Franco-Mauricien. Le réseau infiltré par un agent double implique Madagascar, Maurice et La Réunion.
Les inspecteurs de la Financial Crimes Commission (FCC) mènent une enquête sur un trafic massif de stupéfiants entre la Thaïlande, Madagascar, l’île Maurice et La Réunion. À la tête de ce cartel, Laurent Vitto, un Franco-Mauricien, dont l’organisation a été infiltrée par un Mauricien détenu à Antananarivo.
La FCC est omniprésente : après des soupçons de détournements de fonds dans la police mauricienne et l’arrivée clandestine d’un Cessna dans la nuit du 11 au 12 octobre 2025 transportant un milliardaire et un ex-Premier ministre malgache en fuite, elle s’attaque désormais à ce réseau transcontinental de narcotiques.
L’affaire a pris de l’ampleur avec la garde à vue de Wendip Appaya. Ce Mauricien prétend avoir infiltré le groupe pour la police mauricienne, gagnant la confiance de Laurent Vitto, le chef de ce « business ».
Depuis Bangkok, le « boss » qui se ferait appelé « Vida Loca » superviserait les opérations, coordonnant les déplacements de ses lieutenants entre Dubaï, le Pakistan, l’île Maurice, La Réunion, Madagascar et la Thaïlande, selon L’Express de Maurice.
La taupe a révélé aux policiers malgaches sa participation à des réunions préparatoires et le décodage d’instructions secrètes, offrant une vue d’ensemble des circuits. Wendip Appaya a été libéré, son retour à Maurice étant imminent.
Les journalistes mauriciens indiquent : « Selon nos sources, un mandat d’arrêt international se prépare contre « Vida Loca », cité dans plusieurs écoutes téléphoniques interceptées ».
Ce dossier prouve l’existence d’un « consortium du crime organisé » liant l’océan Indien à l’Asie du Sud-Est.
Pour magistrats et policiers, la coopération judiciaire est impérative. « Cette affaire pourrait révolutionner la lutte contre les réseaux régionaux », concluent les auteurs de L’Express de Maurice.

		
		
		
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