Appels au cessez-le-feu : associations thaïlandaises et cambodgiennes exigent la paix et la fin du conflit frontalier

Des coalitions d’associations et de société civile thaïlandaises et cambodgiennes appellent à un arrêt immédiat des hostilités entre la Thaïlande et le Cambodge, plaidant pour un règlement pacifique du différend frontalier qui s’est intensifié en décembre 2025.

Plusieurs organisations non gouvernementales et groupes de la société civile des deux pays ont lancé des appels urgents à la fin du conflit armé qui oppose la Thaïlande et le Cambodge depuis le début décembre 2025, causant des dizaines de morts et le déplacement de centaines de milliers de personnes.

Une coalition regroupant 121 universitaires, intellectuels, représentants de la société civile et défenseurs de la paix d’Asie du Sud-Est a publié une déclaration commune exprimant une profonde inquiétude face aux tensions renouvelées le long de la frontière. Ils mettent en garde contre les menaces sur la paix régionale et les communautés frontalières, tout en soulignant que ces affrontements contredisent les valeurs fondamentales de l’ASEAN en matière de dialogue et de respect mutuel.

Ces associations appellent les gouvernements thaïlandais et cambodgien, ainsi que les dirigeants de l’ASEAN, à agir rapidement sur la base du droit international et de la dignité humaine. Elles insistent sur le respect de la Charte des Nations Unies, de la Charte de l’ASEAN et du Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est, qui privilégient la résolution pacifique des différends par la négociation, la médiation ou l’arbitrage.

Parmi les recommandations clés figurent la demande conjointe aux deux pays, signataires de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel, de créer un groupe de travail pour enquêter sur les allégations d’utilisation de mines et établir la vérité afin de restaurer la confiance. La coalition propose également une révision complète des manuels scolaires d’histoire dans les deux pays pour briser le cycle de rancœurs historiques.

Par ailleurs, des jeunes cambodgiens et des groupes locaux rejoignent les appels internationaux, comme celui du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, qui a condamné l’escalade et exigé un arrêt immédiat des combats pour protéger les civils. Ces voix de la société civile soulignent que la coopération historique entre Thaïlande et Cambodge doit primer sur le conflit.

Alors que des médiations internationales, impliquant la Chine, les États-Unis et l’ASEAN, tentent de ramener le calme, ces appels associatifs renforcent la pression pour un retour au dialogue et une paix durable.

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