Ce 1ᵉʳ décembre, une dizaine de victimes, dont une Canadienne enceinte et une grand-mère de 84 ans revenue des États-Unis, ont porté plainte à Bangkok : ils ont perdu des dizaines de millions en achetant des villas de luxe inachevées vendues par un réseau lié à un maire de Phuket.
Les victimes, thaïlandaises et étrangères, ont toutes acheté des pool villas de luxe dans un projet de 16 rai à Phuket, vendues entre 15 et 20 millions de bahts chacune par M. Chaiwat, patron des sociétés Alisha Grand Co., Ltd. et Alisha Property Co., Ltd..
Malgré les promesses : des villas terminées avec piscine privée, titre Chanote et rendement locatif garanti. En réalité : les maisons sont à peine à 50 %, impossible de transférer la propriété, l’agent a disparu, et les victimes découvrent que le terrain appartient en réalité à un maire local influent (dont les enfants sont actionnaires des sociétés vendeuses) et qui est également chef de campagne d’un grand parti politique.
Parmi les victimes :
• Mme Sariya et son mari canadien Xavier : 3,3 millions de bahts de dépôt pour une villa à 15 millions. Elle est enceinte de 6 mois et sanglote : « Mon mari adorait les Thaïlandais… maintenant il est dégoûté. »
• Mme Phuangphen, 84 ans, revenue des États-Unis : a payé intégralement plus de 20 millions pour vivre ses dernières années avec sa fille. Aujourd’hui elle n’a qu’un squelette de maison.
• M. Thongchai : « On est plus de 10 victimes, pertes dépassent les 100 millions. On a porté plainte à Thalang, mais avec un maire dans l’affaire… on n’a aucune confiance. »
Le célèbre avocat Ronnarong Kaewpetch prend le dossier : « C’est une escroquerie organisée avec complicité politique. Les sociétés appartiennent aux enfants du maire. Nous irons jusqu’au Premier ministre et à la police centrale si nécessaire. »
Les victimes préparent une plainte collective à Bangkok et exigent le gel des actifs du réseau.





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