Soirées illégales israéliennes : la rage des habitants de Koh Phangan explose sur les réseaux

Les habitants de Koh Phangan, à bout de nerfs face aux fêtes bruyantes organisées par des Israéliens, déversent une colère d’une rare violence sur les réseaux sociaux – un déchaînement peu habituel chez les Thaïlandais.

Le 9 décembre 2025, les résidents de Koh Phangan ont une nouvelle fois dénoncé les soirées à très haut volume orchestrées par des organisateurs israéliens, surnommés localement les « Nam Som Sai Chu » (vinaigre d’orange).

La plainte, relayée par le média en ligne Suea Thuean (littéralement, média pirate), fait état d’une fête débutée à 16 h et qui se prolonge jusqu’à 4 h du matin. Des images et témoignages montrent des basses assourdissantes rendant impossible le repos des riverains, familles et travailleurs locaux.

Deux noms reviennent explicitement dans les commentaires : les collectifs « Room Service » et « Happy People », tous deux identifiés comme tenus par des ressortissants israéliens, sans que l’on sache exactement lequel est l’organisateur de la soirée de ce lundi. D’après leur réseaux sociaux, ces structures organisent régulièrement (quasi quotidiennement) des événements psytrance et after-parties hors du cadre légal de la « Full Moon Party », profitant selon les habitants d’une impunité liée à la corruption des autorités locales.

Voir aussi : Koh Phangan : un restaurant affiche « No Israel » sur sa porte et fait l’objet de menaces

Les réactions des habitants thaïlandais, recueillies sous la vidéo virale, sont d’une rare violence : accusations de « Ju*fs sauvages » (ยิวเถื่อน), appels à la justice populaire (lancer de nid d’abeilles, de grenades artisanales ou coupure d’électricité), menaces d’expulsion physique et profond sentiment d’abandon par la police de Surat Thani et les élus locaux.

Beaucoup estiment que « si c’étaient des Thaïlandais, la police serait déjà intervenue ».

Ce nouvel épisode illustre la fracture croissante sur Koh Phangan entre une économie touristique dopée par les fêtes d’étrangers et une population locale qui se sent colonisée sur son propre territoire, avec les Israéliens post-service militaire régulièrement pointés du doigt comme les principaux acteurs de ces nuisances.

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