Trump presse la Thaïlande et le Cambodge de respecter le cessez-le-feu

Le président américain Donald Trump exhorte la Thaïlande et le Cambodge à honorer leur accord de cessez-le-feu, après des mois de tensions frontalières et de récents affrontements.

Le président des États-Unis Donald Trump a appelé la Thaïlande et le Cambodge à maintenir leur engagement pris dans un accord de cessez-le-feu signé plus tôt cette année, au terme de mois de tensions croissantes à leur frontière commune.

Un haut responsable de la Maison Blanche, s’exprimant sous couvert d’anonymat auprès de Reuters, a indiqué que Trump restait déterminé à préserver la paix entre ces deux nations d’Asie du Sud-Est.

« Le président Trump s’engage à poursuivre la cessation des violences et attend des gouvernements du Cambodge et de la Thaïlande qu’ils honorent pleinement leurs promesses pour mettre fin à ce conflit », a-t-il déclaré.

Ce différend frontalier remonte à plus d’un siècle, mais il a connu une escalade brutale en juillet dernier, lorsque des forces cambodgiennes ont lancé une salve de roquettes sur le territoire thaïlandais. La Thaïlande a riposté par des frappes aériennes, alimentant les craintes d’un conflit armé prolongé dans la région.

Après plusieurs jours d’affrontements, les deux pays ont accepté un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, peu après un avertissement de Trump menaçant de suspendre les négociations américaines sur la réduction des droits de douane si les combats ne cessaient pas.

Un accord formel a été signé en octobre. Trump a salué cette issue comme un succès diplomatique historique, marquant la fin des hostilités entre les deux nations.

Cependant, selon la BBC, les derniers heurts à la frontière thaïlando-cambodgienne durent depuis plus de 36 heures. Dans ce contexte, le président du Sénat cambodgien Hun Sen a publié une vidéo et des photos montrant le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son épouse aux côtés d’un gouverneur cambodgien, l’accusant de trahison pour des motifs politiques.

Par ailleurs, la Thaïlande a saisi le Bureau des Nations unies pour les affaires de désarmement (UNODA) au sujet de la prolifération de mines terrestres le long de la frontière, avertissant que cela pourrait entacher la crédibilité de l’ONU et du traité international sur les mines antipersonnel.

source : thethaiger.com

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