Washington et Moscou exhortent Bangkok et Phnom Penh à cesser les hostilités et à relancer le dialogue bilatéral, alors que les négociations frontalières avancent vers un possible cessez-le-feu le 27 décembre.
Les États-Unis et la Russie ont conjointement appelé la Thaïlande et le Cambodge à mettre fin aux violences frontalières qui ont repris depuis le 7 décembre 2025, causant au moins 44 morts et le déplacement de plus d’un demi-million de civils des deux côtés.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a réaffirmé, lors d’un appel avec le Premier ministre cambodgien Hun Manet, le souhait du président Donald Trump pour la paix. Le porte-parole du Département d’État, Tommy Pigott, a déclaré que les États-Unis sont prêts à faciliter des discussions pour garantir la paix et la stabilité entre les deux pays.
De son côté, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a exhorté les deux nations à accélérer les efforts pour relancer les pourparlers via les mécanismes bilatéraux existants. Elle a souligné que le conflit est particulièrement préoccupant compte tenu des relations historiques de longue date entre la Russie et ces deux pays.
Moscou se dit encouragé par les signes indiquant que Bangkok et Phnom Penh prévoient de réactiver le dialogue, y compris les engagements de la déclaration conjointe signée lors du sommet de l’ASEAN à Kuala Lumpur le 26 octobre 2025.
Les affrontements ont débuté le 7 décembre et se sont intensifiés, malgré un cessez-le-feu précédent médiatisé par la Malaisie et les États-Unis après cinq jours de combats en juillet.
Les ministres de la Défense des deux pays doivent participer à une réunion du Comité frontalier général à Chanthaburi ce samedi, avec l’espoir de signer un cessez-le-feu assorti d’une période de surveillance de 72 heures.
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