Deux thaïlandais et un ressortissant chinois ont été arrêtés et accusés d’avoir servi d’intermédiaires pour un tour-opérateur chinois qui a escroqué une dizaine d’entreprises de l’ile et de la région, d’après le Bangkok Post.
Tout commence le 23 juillet dernier, lorsque qu’une dizaine d’entreprises opérant à Koh Samui et d’autres secteurs de la région de Surat Thani se sont plaintes auprès du Col. Chalermchai Liangsakun, car une société, « Romantic Samui Co. », leur avait laissé une ardoise cumulée de plus de 3 millions de baht après exécution de plusieurs services.
Rapidement, trois hommes ont été arrêtés, ils se nomment, Somsak Burutchart, Patthaphol Ratbundit et un ressortissant chinois de 42 ans, Liu Xiaofei, ils seraient les gérants de « Romantic Samui Co. » sur place, selon le commissaire adjoint du Bureau de la police touristique.
Le système était bien rôdé, et le Maj Gnral Surachate Hakparn l’a détaillé lors d’une conférence de presse depuis le poste de police de Bophut.
Lorsque les groupes de chinois arrivaient à l’aéroport de Koh Samui ou de Surat Thani, l’entreprise envoyait les groupes directement à des opérateurs locaux qui lui fournissait des prestations à crédit. L’entreprise chinoise utilisait alors leurs services jusqu’à ce que la limite de crédit qu’il lui accordait soit épuisée, puis passait à un autre opérateur.
« Quand est venu le moment de payer, l’entreprise a refusé », ont-ils dit les opérateurs
Le nom des plaignants n’est pas précisé, mais il semble que ce soit des tours-opérateurs et transporteurs qui proposent des excursions, notamment vers les Ang Thong, qui ont été lésés.
Une chinoise, identifiée comme Chanyan Ren, 42 ans, qui possédait « Romantic Samui Co. », a fui le pays, laissant deux cadres thaïlandais et un ressortissant chinois diriger l’entreprise.
Une fois arrêtés, les trois hommes ont refusé de payer les dettes.
La propriétaire avait nommé un des trois hommes en tant que cadre dans la société « Romantique Samui Co. » en février de cette année, – soit peu avant de s’enfuir avec la caisse –, il recevait un salaire de 30 000 bahts par mois plus un dividende de fin d’année.
Il a déclaré lors de son interrogatoire qu’il n’était pas au courant de la supercherie et qu’il a été manipulé par son employeur.
Alors qu’il ne pouvait pas se permettre de payer les dettes contractées par l’entreprise parce que tous les revenus avaient été transférés à la propriétaire. Il a dit à la police qu’il avait bien tenté de contacter Mme Changyan, mais qu’il n’avait jamais eu de réponse.
Les enquêteurs de la police de Bophut ont accusé les trois suspects en tant que représentants de « Romantique Samui Co. » et un mandat d’arrêt judiciaire a été émis contre la dirigeante chinoise en fuite.
Source : Bangkok Post