Une unité spéciale thaïlandaise a démantelé une orgie gay dans un hôtel de luxe de Bangkok, saisissant drogues et accessoires sexuels lors d’une opération nocturne filmée en bodycam.
Une équipe d’agents anti-stupéfiants en tenue d’assaut a investi une suite d’hôtel huppé au cœur de Bangkok vers 3h56 le 2 novembre 2025, capturant en temps réel par bodycam une scène chaotique d’activités intimes interrompues.
L’opération, baptisée « Piège à or » ou « Gold Mine Party », a été menée par le lieutenant-colonel Sarawut « Jae », officier réputé pour ses raids de chocs anti-drogue, avec une dizaine d’hommes armés et casqués de l’unité NSR (Narcotics Suppression Region).
Les policiers ont surpris 29 hommes – 28 Thaïlandais et un Philippin –, majoritairement nus ou en sous-vêtements, engagés dans une fête privée pour hommes gays. La chambre était jonchée de bouteilles d’alcool, préservatifs, lubrifiants, pilules de Viagra et sachets de stupéfiants comme de la méthamphétamine et de l’ecstasy.
Criant « Police ! Ne bougez pas ! » et « Mains en l’air ! » en thaï, les agents ont fait allonger les suspects au sol, les menottés et regroupés. Sans résistance notable, les arrestés ont ensuite été coiffés de capuches bleues plastiques pour préserver leur anonymat lors du transport.
Cette descente cible les mêmes organisateurs qu’un précédent raid dans le quartier animé de Thonglor, hotspot nocturne de Bangkok, où une fête similaire avait été démantelée pour débauche sexuelle et consommation de drogues dures.
Aucune poursuite pour « immoralité » n’est évoquée ; l’enquête se concentre sur la loi thaïlandaise réprimant sévèrement les stupéfiants (avec des peines pouvant aller jusqu’à la perpétuité ou la mort, bien que rares). Tous les participants sont majeurs et consentants, mais l’événement illégal reste sous le coup des narcotiques.
La vidéo, partagée sur X par un compte thaï d’actualités locales, a cumulé plus de 71 000 vues en quelques heures. Les réactions sont divisées : critiques sur l’usage excessif d’armes pour une simple fête privée, soutiens à la répression des drogues, et débats sur la stigmatisation des communautés LGBTQ+ malgré la légalisation du mariage gay en Thaïlande en 2024.
Ce raid s’inscrit dans une vague de répression post-pandémie contre les soirées underground à Bangkok, où les autorités durcissent le ton face à la recrudescence des trafics de stupéfiants.

C’est triste cette situation, toutefois,j’espère que les homosexuel arrêtes ne seront pas puni sévèrement.
C’est une fête privée,avec des personnes apparemment adultes.