Un pédocriminel présumé français arrêté à Bangkok

La police arrête un ressortissant français de 40 ans soupçonné d'abus sexuels sur des enfants à Bangkok le 25 juillet 2025. / Photo: Khaosod

Le Bureau de l’Immigration 1 a enquêté suite à une information fournie par un bon-samaritain sur les réseaux sociaux qui signalait le comportement suspect d’un ressortissant français de 40 ans, qu’il soupçonnait d’abus sexuels sur des enfants.

Le suspect prénommé « Jean-André » aurait utilisé des applications de rencontre populaires en Thaïlande pour cibler des femmes thaïlandaises, en se concentrant particulièrement sur des mères célibataires recherchant des occidentaux et ayant de jeunes filles. Après avoir établi des relations, il organisait des rencontres dans des condominiums de luxe à Bangkok et Pattaya.

Lors de ces rencontres, l’homme aurait profité des moments où il était seul avec les enfants pour commettre des abus sexuels, retirer leurs vêtements, prendre des photographies et enregistrer des vidéos.

Suite à des rapports de renseignement sur la localisation du suspect, les officiers ont effectué une filature et ont arrêté, la semaine dernière (le 25 juillet), l’homme qui était sans documents d’identification valides. Une fouille de son logement a révélé deux téléphones portables contenant des centaines de fichiers montrant des images d’abus sur des enfants, impliquant des filles âgées de 6 à 13 ans, incluant des enfants thaïlandais et étrangers.

Les vérifications du système biométrique ont révélé que Jean Andre était entré en Thaïlande en 2022, mais séjournait illégalement après l’expiration de son visa.

L’homme a été inculpé pour possession de pornographie infantile à des fins sexuelles et pour séjour illégal. Il a été transféré au poste de police de Thonglor et s’est vu refuser une mise en liberté sous caution, étant considéré comme une menace sérieuse pour la sécurité publique, sans visa valide ni adresse permanente.

Les enquêteurs ont identifié certaines victimes à partir des vidéos et élargissent l’enquête pour déterminer si d’autres personnes étaient impliquées dans le recrutement de victimes ou s’il existe des complices.

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