Le ministère thaïlandais de la Justice enquête sur un scandale majeur à la prison de détention de Bangkok, où des gardiens ont permis à des détenus chinois de profiter de conditions VIP, incluant des rencontres sexuelles avec des mannequins dans un sous-sol climatisé secret.
Le 16 novembre 2025, lors d’une série de perquisitions de cinq jours dans la zone 8 (la plus surpeuplée avec plus de 900 détenus), une équipe d’intervention rapide a découvert deux femmes chinoises, décrites comme des mannequins, dans une salle souterraine normalement interdite avec deux prisonniers chinois.
Des boîtes de préservatifs et des objets de contrebande (appareils électriques, climatiseurs portables, briquets) ont été saisis.

Le directeur de la prison, Manop Chomchuen, et 14 autres fonctionnaires ont été immédiatement suspendus. Les deux instigateurs présumés, parmi les 200 Chinois incarcérés, ont été transférés dans une autre prison. Les femmes étaient entrées par les accès visiteurs, escortées par du personnel.

Le ministre de la Justice, Pol. Lt. Gen. Rutthaphon Naowarat, a tenu une conférence de presse le 21 novembre :
« Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu des détenus exercer une telle influence. C’est inacceptable, cela sape tout le système judiciaire. C’est honteux. »
Il inspectera les lieux le 22 novembre et ordonne une surveillance accrue des « VIP » dans toutes les prisons.
Le Département d’enquête spéciale (DSI) et l’Office anti-blanchiment assistent à la récupération de vidéos CCTV effacées.

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