Singapour, reste la ville la plus chère au monde selon une étude

Photo : Telegraph

Singapour, la cité-état située à seulement 1001 km de Koh Samui, reste la ville la plus chère du monde (hors coût du logement) pour la cinquième année consécutive, notamment en raison du coût prohibitif de l’achat d’une voiture dans la cité-Etat d’Asie du Sud-est, devant Paris et Zurich, deuxièmes ex-aequo, selon une étude publiée jeudi.

L’autre grande place financière d’Asie, Hong Kong, arrive elle en 4e position, suivie par Oslo en 5e place. Séoul et Genève se partagent la 6e place, Copenhague, Tel Aviv et Sydney complete le top 10 selon le classement annuel établi par l’Economist Intelligence Unit.

Les fluctuations des devises demeurent une cause majeure des changements dans ce classement établi chaque année. Ainsi, aucune ville américaine à commencer par New York ne se trouve dans le top 10 en raison de la faiblesse du dollar, ni Tokyo.

Petit archipel à forte croissance économique et au niveau de vie élevé qui attire nombre d’expatriés et personnalités de haut-rang (par exemple, la député Française de la circonscription y réside), Singapour “reste la ville la plus chère au monde pour acheter et posséder une voiture”, souligne l’EIU.

Pour acquérir une automobile dans cette ville, l’acheteur doit s’acquitter d’une licence dont le montant atteint environ 31.000 euros !!! Ce “Certificate of Entitlement” porte le coût d’une berline de moyenne gamme à minimum 50.000 euros.

Dans l’ensemble, les villes asiatiques sont les plus chères pour les dépenses alimentaires, tandis l’Europe est en tête pour les dépenses de ménage, les soins personnels et les loisirs, selon l’étude, qui ne mentionne pas le coût du logement pour établir ce classement.

Parmi les villes les moins chères du monde figurent: Damas (Syrie), Caracas (Venezuela), Lagos (Nigeria) et Karachi (Pakistan), selon la même source. De même que Bangalore, Chennai et New Delhi (Inde) mais aussi Almaty (Kazakhstan), Alger (Algérie), Bucarest (Roumanie) et Sofia en Bulgarie.

“Pour dire les choses simplement, les villes les moins chères semblent aussi être moins vivables”, soulignent les auteurs de l’étude.

Source : ThaiVisa France

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